1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
1 i, l’aspiration du néant. J’ai revu à l’envers le film de mon passé : ce qui était élan devient recul, et l’évocation de mes
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
2 épondant au mien, comme on voit au dénouement des films populaires et sur des cartes postales illustrées. Déjà la foule des d
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
3 Jacob. Ce soir-là, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japonais ; Entr’acte et le Voyage imaginaire
4 rogramme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film japonais ; Entr’acte et le Voyage imaginaire, de René Clair. La Mort
5 ieure à l’époque du long baiser de conclusion. Le film japonais : une historiette un peu plus banale que nature, très bien p
6 ale que nature, très bien photographiée. C’est le film du type « Jeux de soleil dans les jardins, complets variés, ça fait t
7 ’être ainsi qualifié : c’est peut-être le premier film où l’on a fait du ciné avec des moyens proprement cinégraphiques. Ici
8 pas, il exprime, et se suffit. Mais comme pour le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une
9 e style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les films de René Clair un sens du miracle assez bouleversant. Et je ne parle p
10 Madame, car alors quoi de plus surréaliste que le film 1905. Ce n’est peut-être qu’une question d’imagination ; il reste qu’
11 re qu’une question d’imagination ; il reste qu’un film comme Entr’acte est une aide puissante. Nous faisons nos premiers pas
4 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
12 aisante. Il dit que la vie ressemble surtout à un film où les épisodes s’appellent par le simple jeu des images, se voient p
5 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
13 doute lui vint. Il alla au cinéma. On donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il lui écrivit, en s
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
14 res qui « rendraient » mieux sous la rubrique Mon film 16. En d’autres passages, d’une expression plus serrée, M. Duhamel ch
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
15 aisante. Il dit que sa vie ressemble surtout à un film où les épisodes s’appellent par le simple jeu des images, se voient p
8 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
16 nt des hommes. L’URSS, qu’ils connaissent par ses films , offre à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le
9 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
17 l’atmosphère salubre, la naïveté puissante de ce film , et le même parti pris de bonne humeur héroïque. Tout ce qu’il faut p
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
18 fugie dans les soucis publics comme on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet homme affolé par la lectu
11 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
19 ard, de saut. 18. ou cinématographique ! Voir le film Golgotha. Ou encore la Passion d’Oberammergau ! 19. C’est le rôle qu
12 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
20 rées, seront contraintes de s’ordonner. Règne des films de propagande, des chœurs parlés, des Schlagworte écrits en lettres g
21 olice au début. Un peu plus tard, il envahira les films , le roman, le théâtre…   Rôle de l’écrivain et de l’artiste. — « L’a
13 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
22 ve. En vérité, c’est cette littérature — celle du film , celle du journal, celle du roman — qui est l’opium des peuples incro
14 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
23 rées, seront contraintes de s’ordonner. Règne des films de propagande, de chœurs parlés, des Schlagworte écrits en lettres gi
24 olice au début. Un peu plus tard, il envahira les films , le roman, le théâtre…   Rôle de l’écrivain et de l’artiste : « L’ar
15 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
25 ve. En vérité, c’est cette littérature — celle du film , celle du journal, celle du roman — qui est l’opium des peuples incro
16 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
26 re où la diffusion de la pensée par le papier, le film et la radio n’a jamais été si grande, nous sommes obligés de revenir
17 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
27 de l’appareil, empressés à tendre les bobines de film à l’instituteur. Il fallut un certain temps pour mettre au point la p
28 e le silence, et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course au flambeau, tiré de la pièce de Paul Hervi
29 . Tout le monde a l’air très content, bien que le film m’apparaisse à peu près incompréhensible. La course au flambeau termi
18 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
30 limites du désert. Curiosité, comme au début d’un film . La situation est d’ailleurs excellente pour l’instant. Il nous reste
19 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
31 , c’est au pain quotidien. » ⁂ Il est rare que le film d’une conversation, non retouché, offre une image significative, tant
20 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
32 limites du désert. Curiosité, comme au début d’un film . La situation est d’ailleurs excellente pour l’instant. Il nous reste
33 de l’appareil, empressés à tendre les bobines de film à l’instituteur. Ilfallut un certain temps pour mettre au point la pr
34 e le silence, et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course au Flambeau, tiré de la pièce de Paul Hervi
35 . Tout le monde a l’air très content, bien que le film m’apparaisse à peu près incompréhensible. La course au flambeau termi
21 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
36 après-midi sur la place : celle d’être devant un film dont la musique vient de se taire. Une vie sans accompagnement profon
22 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
37 nsolite et trop connu — le rire conventionnel des films français, des petites actrices piquantes, de toutes les femmes qui le
23 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
38 mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiqués, — et cette n
39 type, compromis entre ce qu’il aime et ce que le film le persuade d’aimer. Il rencontre cette femme, il la reconnaît. C’est
40 sance du mythe primitif, le succès du roman et du film apparaissent comme les signes certains d’une décadence de la personne
41 lle du patron, il est abondamment exploité par le film allemand, depuis l’hitlérisme. 88. Le titre d’un roman de Max Brod :
24 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
42 s devenues inadéquates. 10 janvier 1936 Un film de propagande. — Destin d’une commune d’Allemands de la région de la
25 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
43 actualités, à considérer le public quand passe le film des funérailles romaines. Quelque chose vibre dans l’obscurité, des r
26 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
44 de vous impose des bas de soie. Les romans et les films nous enfièvrent d’une nostalgie d’amour-passion dont nous ne savons p
27 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
45 iasme que nous montrons pour le roman, et pour le film né du roman ; l’érotisme idéalisé diffus dans toute notre culture, da
46 se trahit dans la plupart de nos romans et de nos films , dans leurs succès auprès des masses, dans les complaisances qu’ils r
28 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
47 vulgarisée de nos jours par les romans et par le film , n’est rien d’autre que le reflux et l’invasion anarchique dans nos v
29 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
48 es romans de série, le théâtre à succès, enfin le film . Le vrai tragique de notre époque est diffus dans la médiocrité. Le v
49 r, on la voit s’exprimer en toute naïveté dans le film sentimental. Peu de genres plus strictement conventionnels et rhétori
50 strictement conventionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’après-guerre. C’était l’époque du
51 ce qui amène par définition la fin du roman et du film  : « et ils eurent beaucoup d’enfants » signifie qu’il n’y a plus rien
52 ans le théâtre, dans le roman à succès et dans le film qui exploitent inlassablement la formule du ménage à trois, l’idéalis
30 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
53 mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiqués, — et cette n
54 type, compromis entre ce qu’il aime et ce que le film le persuade d’aimer. Il rencontre cette femme, il la reconnaît. C’est
55 ance du mythe primitif, les succès du roman et du film apparaissent comme les signes certains d’une décadence de la personne
56 lle du patron, il est abondamment exploité par le film allemand, depuis l’hitlérisme. 188. Le titre d’un roman de Max Brod,
31 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
57 iasme que nous montrons pour le roman, et pour le film né du roman ; l’érotisme idéalisé diffus dans toute notre culture, da
58 se trahit dans la plupart de nos romans et de nos films , dans leurs succès auprès des masses, dans les complaisances qu’ils r
32 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
59 vulgarisée de nos jours par les romans et par le film , n’est rien d’autre que le reflux et l’invasion anarchique dans nos v
33 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
60 es romans de série, le théâtre à succès, enfin le film . Le vrai tragique de notre époque est diffus dans la médiocrité. Le v
61 r, on la voit s’exprimer en toute naïveté dans le film sentimental. Peu de genres plus strictement conventionnels et rhétori
62 strictement conventionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’entre-deux-guerres. C’était l’épo
63 ce qui amène par définition la fin du roman et du film  ; « et ils eurent beaucoup d’enfants » signifie qu’il n’y a plus rien
64 ans le théâtre, dans le roman à succès et dans le film qui exploitent inlassablement la formule du ménage à trois, l’idéalis
34 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
65 mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiqués — et cette nu
66 type, compromis entre ce qu’il aime et ce que le film le persuade d’aimer. Il rencontre cette femme, il la reconnaît. C’est
67 ance du mythe primitif, les succès du roman et du film apparaissent comme les signes certains d’une décadence de la personne
68 s obstacles, ainsi que le font voir journellement films , romans et comic-strips. De fait, si l’amour romanesque triomphe d’un
69 t pour l’État de Nevada. Exiger de n’importe quel film , fût-il sur la bombe atomique, qu’il tienne une certaine dose de la d
70 lle du patron, il fut abondamment exploité par le film allemand, sous l’hitlérisme. 205. Le titre d’un roman de Max Brod, D
35 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
71 iasme que nous montrons pour le roman, et pour le film né du roman ; l’érotisme idéalisé diffus dans toute notre culture, da
72 se trahit dans la plupart de nos romans et de nos films , dans leurs succès auprès des masses, dans les complaisances qu’ils r
36 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
73 vulgarisée de nos jours par les romans et par le film , n’est rien d’autre que le reflux et l’invasion anarchique dans nos v
37 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
74 es romans de série, le théâtre à succès, enfin le film . Le vrai tragique de notre époque est diffus dans la médiocrité. Le v
75 r, on la voit s’exprimer en toute naïveté dans le film sentimental. Peu de genres plus strictement conventionnels et rhétori
76 strictement conventionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’entre-deux-guerres. C’était l’épo
77 ce qui amène par définition la fin du roman et du film  : « et ils eurent beaucoup d’enfants » signifie qu’il n’y a plus rien
78 ans le théâtre, dans le roman à succès et dans le film qui exploitent inlassablement la formule du ménage à trois, l’idéalis
38 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
79 mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiqués — et cette nu
80 type, compromis entre ce qu’il aime et ce que le film le persuade d’aimer Il rencontre cette femme, il la reconnaît. C’est
81 ance du mythe primitif, les succès du roman et du film apparaissent comme les signes certains d’une décadence de la personne
82 s obstacles, ainsi que le font voir journellement films , romans et bandes dessinées. De fait, si l’amour romanesque triomphe
83 t pour l’État de Nevada. Exiger de n’importe quel film , fût-il sur la bombe atomique, qu’il tienne une certaine dose de la d
84 lle du patron, il fut abondamment exploité par le film allemand, sous l’hitlérisme. 191. Le titre d’un roman de Max Brod, D
39 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
85 littérature romantique, et dont les romans et les films sont les agents de diffusion. Cette obsession était devenue la grande
86 e allusion. Elle règne sur l’énorme industrie des films , sur l’édition et sur la librairie, sur la vente des parfums, sur l’a
87 risé par l’homme en lui. Contre les romans et les films , et contre l’opinion courante du temps, qui voient le signe de la vra
40 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
88 odéré pour démocraties non communistes ; un peu d’ American way of life pour les pays latins, un peu de diplomatie vaticane pour
41 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
89 littérature romantique, et dont les romans et les films sont les agents de diffusion. Cette obsession était devenue la grande
90 e allusion. Elle règne sur l’énorme industrie des films , sur l’édition et sur la librairie, sur la vente des parfums, sur l’a
91 risé par l’homme en lui. Contre les romans et les films , et contre l’opinion courante du temps, qui voient le signe de la vra
42 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
92 odéré pour démocraties non communistes ; un peu d’ American way of life pour les pays latins, un peu de diplomatie vaticane pour
43 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
93 littérature romantique, et dont les romans et les films sont les agents de diffusion. Cette obsession était devenue la grande
94 e allusion. Elle règne sur l’énorme industrie des films , sur l’édition et sur la librairie, sur la vente des parfums, sur l’a
95 risé par l’homme en lui. Contre les romans et les films , et contre l’opinion courante du temps, qui voient le signe de la vra
44 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
96 os yeux nous parlent du peuple de France ; et les films composés à Hollywood ou à Londres sur l’organisation de la résistance
97 résistance. J’ai vu à New York la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes véridiques de la lutte
98 nale. On peut penser tout ce que l’on veut de ces films , du pire au bien ; j’en retiens pour ma part qu’ils nous présentent e
99 pas sérieux ». Ce qui me frappe le plus, dans les films que je citais, et dans les témoignages directs venus de France sur la
45 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
100 fugie dans les soucis publics comme on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, cet homme que la lecture de son
46 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
101 ique cette irréalité fade et flatteuse de tant de films tournés à Hollywood. Aux toundras, steppes, déserts, pampas, glaciers
47 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
102 n sentiment. J’avais, avant d’y venir, vu tant de films et lu tant de romans américains : ils donnaient, je le sais aujourd’h
103 éciatif, bien au contraire, qu’on l’applique à un film , à un chapeau, ou même à un industriel entreprenant. Cette nuance me
48 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
104 que dans leurs brutalités stéréotypées, voilà les films américains au lendemain de la guerre. Les critiques, les échos de pre
105 resplendissant au terme de l’épreuve. Le moindre film européen d’avant la guerre, projeté dans une petite salle de rétrospe
106 Stravinsky — deux des principales victimes de son film . Il coupe court d’un ton neutre : « Mrs Walt Disney n’aime pas la mus
107 s budgets ! Essayez de faire pour une fois : « le film le meilleur marché du monde », au lieu de rivaliser dans la dépense.
108 Disney. Et qui sait s’il ne va point préférer les films européens, dès qu’il pourra les voir ? Tous les signes sont là. Dépêc
109 rières commerciales qui s’opposent à l’entrée des films russes, anglais et français, cèderont au jour… Et j’imagine alors Hol
110 près sa mort, devienne une merveilleuse « idée de film  », et renaisse à l’écran sous la forme du chef-d’œuvre que, vivante,
49 1946, Carrefour, articles (1945–1947). Deux presses, deux méthodes : l’Américain expose, le Français explique (4 avril 1946)
111 du Figaro à la vulgarité totale du Journal and American . Mais il est difficile d’être à la fois juste et utile, en temps de c
50 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
112 de loto, des comités variés, des conférences, des films , un peu de danse, les cultes du dimanche et parfois de la semaine, br
51 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
113 les noirs sont suspects, tous les villains de nos films ont les cheveux noirs. De plus l’Allemand est propre et travailleur,
52 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
114 tteint le public américain que par la radio et le film , les magazines à grand tirage, ou le théâtre. Pour m’acquitter de ma
115 ste dans les variétés que l’on y donne entre deux films . Je pense que c’est la seule église vraiment moderne de New York. La
53 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
116 ffaires locales, elle se borne à l’exportation de films , de vedettes et de brochures sur Roosevelt et la démocratie. C’est as
54 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
117 e en état de grâce ! — J’ai dormi vers la fin du film . Que s’est-il donc passé entre le moment où le fugitif embrassait la
118 ique cette irréalité fade et flatteuse de tant de films tournés à Hollywood. Aux toundras, steppes, déserts, pampas, glaciers
55 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
119 res les succès d’hier. Et grâce à l’influence des films , elle s’imite elle-même. Autre histoire de singes. — J’en parlais l’
56 1946, Journal des deux mondes. Virginie
120 ombreux nous parlent du peuple de France ; et des films tournés à Hollywood ou à Londres sur l’épopée secrète de la Résistanc
121 ui. Je viens de voir à New York la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes véridiques de la Résist
122 nale. On peut penser tout ce que l’on veut de ces films , du pire au bien ; j’en retiens pour ma part qu’ils présentent enfin
123 pas sérieux ». Ce qui me frappe le plus dans les films que je citais et dans les témoignages directs venus de France sur la
57 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le point de vue moral
124 tat du spectateur à l’approche du climax d’un bon film policier. Si l’on nous privait de la Bombe, je suis sûr que la décept
58 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le point de vue moral
125 tat du spectateur à l’approche du climax d’un bon film policier. Si l’on nous privait de la Bombe, je suis sûr que la décept
59 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
126 limites du désert. Curiosité, comme au début d’un film . La situation est d’ailleurs excellente pour l’instant. Il nous reste
127 de l’appareil, empressés à tendre les bobines de film à l’instituteur. Il fallut un certain temps pour mettre au point la p
128 e le silence, et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, La Course au Flambeau, tiré de la pièce de Paul Hervi
129 . Tout le monde a l’air très content, bien que le film m’apparaisse à peu près incompréhensible. La Course au Flambeau term
60 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
130 après-midi sur la place : celle d’être devant un film dont la musique vient de se taire. Une vie sans accompagnement profon
61 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
131 nsolite et trop connu — le rire conventionnel des films français, des petites actrices piquantes, de toutes les femmes qui le
62 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
132 s devenues inadéquates. 10 janvier 1936 Un film de propagande. — Destin d’une communauté d’Allemands de la région de
63 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
133 actualités, à considérer le public quand passe le film des funérailles romaines. Quelque chose vibre dans l’obscurité, des r
64 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
134 tteint le public américain que par la radio et le film , les magazines à grand tirage, ou le théâtre. Pour m’acquitter de ma
135 ste dans les variétés que l’on y donne entre deux films . Je pense que c’est la seule église vraiment moderne de New York. La
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
136 ffaires locales, elle se borne à l’exportation de films , de vedettes et de brochures sur Roosevelt et la démocratie. C’est as
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
137 ’emmène de là au Musée d’Art moderne où passe son film sur l’île de Pâques. Nous y retrouvons Buñuel et André Masson. Ce der
138 en état de grâce !   — J’ai dormi vers la fin du film . Que s’est-il donc passé entre le moment où le fugitif embrassait la
139 ique cette irréalité fade et flatteuse de tant de films tournés à Hollywood. Aux toundras, steppes, déserts, pampas, glaciers
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
140 res les succès d’hier. Et grâce à l’influence des films , elle s’imite elle-même.   Autre histoire de singes. — J’en parlais
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
141 ombreux nous parlent du peuple de France ; et des films tournés à Hollywood ou à Londres sur l’épopée secrète de la Résistanc
142 ui. Je viens de voir à New York la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes véridiques de la Résist
143 nale. On peut penser tout ce que l’on veut de ces films , du pire au bien ; j’en retiens pour ma part qu’ils présentent enfin
144 pas sérieux ». Ce qui me frappe le plus dans les films que je citais et dans les témoignages directs venus de France sur la
69 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
145 s leurs sont transmis sous la forme atténuée de l’ American way of life, à l’école, dans la presse, au cinéma, au cours du soir p
70 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
146 t d’une tricherie que toutes nos modes, romans et films favorisentf. Si l’on estime au contraire, comme je le fais, que nous
71 1947, Doctrine fabuleuse. Troisième dialogue sur la carte postale. L’homme sans ressemblance
147 s viennoises, tels qu’on les voit encore dans nos films , copiaient sa tête comme vous le savez, et portaient les mêmes favori
72 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
148 un sentiment. J’avais avant d’y venir vu tant de films et lu tant de romans américains : ils donnaient, je le sais aujourd’h
149 éciatif, bien au contraire, qu’on l’applique à un film , à un chapeau, à un grand général, ou même à un industriel entreprena
73 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
150 du Figaro à la vulgarité totale du Journal and American . Mais il est difficile d’être à la fois juste et utile en temps de cr
151 que dans leurs brutalités stéréotypées, voilà les films américains au lendemain de la guerre. Les critiques, les échos de pre
152 resplendissant au terme de l’épreuve. Le moindre film européen d’avant la guerre, projeté dans une petite salle de rétrospe
153 Stravinsky — deux des principales victimes de son film . Il coupe court d’un ton neutre : « Mrs. Walt Disney n’aime pas la mu
154 s budgets ! Essayez de faire pour une fois : « le film le meilleur marché du monde », au lieu de rivaliser dans la dépense.
155 Disney. Et qui sait s’il ne va point préférer les films européens, dès qu’il pourra les voir ? Tous les signes sont là. Dépêc
156 rières commerciales qui s’opposent à l’entrée des films russes, anglais et français, céderont un jour… Et j’imagine alors Hol
157 près sa mort, devienne une merveilleuse « idée de film  », et renaisse à l’écran sous la forme du chef-d’œuvre que, vivante,
158 de loto, des comités variés, des conférences, des films , un peu de danse, les cultes du dimanche et parfois de la semaine, br
74 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
159 rs leur sont transmis sous la forme atténuée de l’ American way of life, à l’école, dans la presse, au cinéma, au cours du soir p
75 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
160 t enfin le serment au drapeau. I’m proud to be an American  ! (Ceci dans les écoles publiques du New Jersey. Cette coutume varie
161 les noirs sont suspects, tous les villains de nos films ont les cheveux noirs. De plus l’Allemand est propre et travailleur,
76 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
162 d’agir dans ce sens sur l’opinion, la presse, le film et la radio, par voie d’informations et de recommandations ; de coord
163 tives, dans le domaine de la presse, du livre, du film et de la radio, mais aussi dans les établissements d’enseignement sco
77 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
164 d’agir dans ce sens sur l’opinion, la presse, le film et la radio, par voie d’informations et de recommandations, de coordo
78 1950, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
165 ce qu’on appelle les grands moyens, la radio, le film et la presse pour informer les peuples libres sur la liberté dont ils
166 ide de 500 000 propagandistes entraînés, munis de films , d’expositions itinérantes et de 20 millions de brochures, le tout la
79 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
167 qu’elles enferment. Marchés trop réduits (pour le film et le livre), échanges paralysés, fiscalité excessive, manque d’air e
80 1952, Arts, articles (1952-1965). Appel à ceux qui osent être différents (22 mai 1952)
168 radio, de lecteurs de journaux, de spectateurs de films ou de télévision. Mais jamais son langage d’artiste ou de penseur n’a
81 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
169 ecture imposée par Ridgway. Quand on s’écrase aux films de Hollywood, quand toute une jeunesse s’intoxique de jazz hot, il fa
82 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
170 ecture imposée par Ridgway. Quand on s’écrase aux films de Hollywood, quand toute une jeunesse s’intoxique de jazz hot, il fa
83 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
171 livres, de brochures, de revues, de journaux, de films , et d’orateurs, réseau qui pourrait être constitué, et constamment al
84 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
172 du saut me fait songer à la scène finale du beau film que Laurence Olivier a tiré d’Hamlet. Hamlet blessé, enfin résolu à l
85 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
173 r Arnold Toynbee, directeur des études au « Royal Institute of International Affairs » et professeur d’histoire internationale à
86 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
174 ng et de la mystique d’Amour au love interest des films de Hollywood, on ne verra qu’une longue décadence, une vulgarisation
87 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
175 lications officielles ». 6. « Les producteurs de films des trois pays occidentaux sont prêts à proposer leurs films à l’URSS
176 rois pays occidentaux sont prêts à proposer leurs films à l’URSS aux conditions et prix commerciaux normaux. Les films soviét
177 S aux conditions et prix commerciaux normaux. Les films soviétiques sont déjà introduits en Europe occidentale à de telles co
178 niques ont visité l’URSS » et que « la semaine du film français en URSS et la visite de sportifs français ont provoqué un gr
179 change de livres, journaux, revues scientifiques, films documentaires et autres, ainsi que broadcasts, selon accords bilatéra
180 ’espèce, et accords entre États 6. Échange de films Oui mêmes réserves 7. Échange d’expositions Oui mêmes réserv
88 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
181 tions d’œuvres musicales modernes, projections de films  ; expositions de publications (livres, ouvrages d’art, revues) dans l
182 non conforme à ses convictions.) Les échanges de films sont peut-être encore plus délicats. Le cinéma détient une puissance
183 proposons donc de limiter les échanges à quelques films qui seraient jugés par chaque partie soit représentatifs de son mode
89 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
184 pe comme leur avenir. 27. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certes à l’excès dramatisée
90 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Bureau européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956)
185 culturel, on organise des débats, on projette des films , on fait circuler des livres, on pratique des sports, on entreprend u
186 x « abonnés » du matériel culturel à prix réduit ( films , disques, publications, cartes, etc.) ; il organise des voyages et sé
91 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
187 ersonnes le croient encore sur la foi de quelques films et de la science-fiction. C’est encore moins un homme esclave de la m
92 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
188 ng et de la mystique d’Amour au love interest des films de Hollywood, on ne verra qu’une longue décadence, une vulgarisation
93 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
189 tives, dans le domaine de la presse, du livre, du film et de la radio, mais aussi dans les établissements d’enseignement sco
190 rochures sur le Marché commun. — Mise en train de films documentaires sur l’Europe. Regard en arrière Nous étions parti
94 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
191 Logement). — Il a procuré des conférenciers, des films , des brochures, et des experts d’autres pays. L’expérience se poursui
192 (jumelages de communes, bibliothèques populaires, films documentaires) ; 2° de confronter les expériences en cours, de les di
193 iel audiovisuel Le CEC prépare trois séries de films fixes sur l’Europe, destinés à illustrer des conférences sur l’Unité
194 skontor, Copenhague ; Edward Hutchinson, National Institute of Adult Education, Londres ; Guy Madiot, Fédération française des ma
95 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
195 rfois littéralement, les conférences, et même les films documentaires qui en ont déjà été ou qui vont en être tirés. De même,
96 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
196 es. — On dit un peu partout — livres, articles et films — que le mouvement pour l’union de l’Europe est né le 1er septembre 1
97 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Pour une politique de la recherche
197 et brain-trusts, œuvres d’éducation, fouilles et films . Rien de pareil au xvie siècle ni, de fait, avant notre époque. Et c
98 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
198 n européenne. Ceux-ci consistent en publications, films et conférences. Le Bulletin du CEC édite chaque année six à huit nu
199 ssées par les problèmes européens. Une série, de films documentaires sur l’Europe est en cours de réalisation. Enfin, l’inf
99 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
200 vais, si l’on en juge par les photos extraites du film et que le magazine donne en regard du texte. Deux enchaînements de fa
100 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
201 volumes sur les indigènes des îles Trobriand, les films et les microfilms accumulés dans les archives ; ce Musée est une inve